Les sanctions pénales et administratives
Index d'articles
Zones humides : les préserver, une nécessité et (...)
Publié le 17/12/2014
Un contexte particulier
Publié le 19/06/2013
Qu’est ce qu’une zone humide ?
Publié le 31/01/2017
A quoi servent les zones humides ?
Publié le 20/06/2013
Premiers indices...
Publié le 31/01/2017
Les zones humides connues
Publié le 01/02/2017
Est-ce une zone humide ?
Publié le 31/01/2017
Les principales dispositions réglementaires
Publié le 17/12/2014
Les sanctions pénales et administratives
Publié le 31/01/2017
Conduire un projet ?
Publié le 17/12/2014
Diaporama zones humides du Doubs
Publié le 05/01/2015
Pour en savoir plus
Publié le 31/01/2017
Eviter - Reduire - Compenser
Publié le 31/01/2017
Plaquette zones humides
Publié le 19/06/2013
Le non respect de la réglementation est soumis à des sanctions :
Les sanctions pénales
Dans le cas d’une infraction, les peines peuvent être les suivantes :
- Réglementation relative à l’eau : 1 an d’emprisonnement et 75 000 € d’amende (L.173-1 à L.173-11 et R216-12 du code de l’environnement)
- Réglementation relative aux espèces protégées et aux habitats : 2 ans d’emprisonnement et 150 000 € d’amende (L.415-3 au L.415-6 du code de l’environnement)
- Réglementation relative aux déchets : 2 ans d'emprisonnement et 75 000 € d’amende (L.541-46 du code de l’environnement)
Attention : Les législations indiquées ne sont pas exhaustives. Pour une récidive ou une personne morale, les durées et les montants indiqués sont majorées. Le tribunal peut aussi exiger de stopper les opérations engagées et la fin de l’utilisation de l’ouvrage mais aussi, la remise en état des lieux.
Les sanctions administratives
Les services de l’État réalisent des contrôles qui donnent suite à des sanctions administratives dans le cas d’une irrégularité. Ces sanctions peuvent entraîner des décisions importantes dans le cas d’une irrégularité relative à la législation sur l’eau (L171-6 à L171-12 du code de l’environnement).
Ces décisions ont pour but de régulariser la situation par le dépôt d’un dossier loi sur l’eau dont le coût peut atteindre plusieurs milliers d’euros avec l’obligation de réaliser des mesures compensatoires, ou par une suppression des ouvrages irréguliers.
Dans le cas d’une décision non suivie, le préfet peut faire procéder à la mise en place d'une astreinte financière journalière ou à l’exécution d’office des travaux, en lieu et place de l’exploitant ou du propriétaire et à leurs frais ;
Les poursuites pénales et les poursuites administratives sont indépendantes et complémentaires